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Brocéliande, un monde de magie et de surprise 
 
 
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Histoire

Chant 1 : REUNION  
 
Dans la forêt de Brocéliande, 
L'on réunit brutes et tendres, 
Afin de débattre de qui l'un d'eux serait, 
Le chef de toutes les contrées. 
 
 
Elfes, lutins, fées centaures, 
Du plus petit des êtres au plus grand des géants, 
Du simple magicien au plus grand des aurores, 
On releva un défi, le silence fût d'or. 
 
 
Vaincre un dragon il faudrait! 
Ainsi en fût-il décidé! 
Qui d'entre eux aurait le courage 
D'atteindre le funeste rivage? 
 
 
Un petit groupe fût formé. 
Les plus étranges créatures s'y bousculaient. 
De Sammoör le nain à Nesguÿn la fée. 
 
 
L'étrange compagnie à l'aurore partie. 
Aveuglés par l'appât du gain, 
Tous partaient vers un avenir sans fin. 
 
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Chant 2 : LA TRAVERSEE  
 
Les étranges paroles dans leurs têtes résonnaient. 
Pourquoi eux avaient-ils été délégués 
A cette étrange destinée? 
 
 
Pourquoi une fée, blanche et coquette, 
Un nain, ma foie, fort poète, 
Un centaure dont l'âge dépassait l'entendement? 
 
 
Pourquoi de telles créatures, 
Dont certaines approchaient l'usure, 
Avaient-elles été sommées 
De faire leurs destins se lier? 
 
 
En chemin, entre Pandhör et Nätador, 
Prendre le bâteau ils devaient. 
Car loin de leur monde était  
Le point de leur arrivée. 
 
 
Un bâteau, ils n'en trouvèrent qu'un.  
Vieille barque rongée par les âges 
Dont les planches subissaient un ravage, 
Provoqué par le temps et l'orage. 
 
 
Nos amis, de partir s'empressèrent. 
Car un mauvais présage, 
Ce temps signifiait, 
Pour qui s'aventurait au-delà des contrées. 
 
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Chant 3 : EN CHEMIN  
 
C'est en chemin, alors qu'ils parcouraient les prés, 
Que chacun démontra pourquoi il était doué. 
Du brave guerrier au puissant magicien, 
En passant par la nymphe dorée, 
Chacun avait un don pour lequel il était fin. 
 
 
Les nains se dévoilèrent de puissant fortassins, 
Centaures et anciens de puissants magiciens. 
Quant aux elfes, ils étaient de puissants archers, 
Nymphes et fées de puissantes alliées. 
 
 
Tous, pour cette requête, avaient oublié, 
Leurs anciens larcins, leurs péchés passés. 
Car l'on nécéssitait d'une part de chacun 
Afin d'accomplir le fameux destin. 
 
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Chant 4 : RETOUR SUR LE PASSE . 
 
Il y a trois mille ans, 
Le monde fût déchiré, 
Dans les guerres et dans le sang. 
 
 
Les peuples se haïssaient, 
Par peur de l'étranger, 
Car jamais ils n'avaient, 
Dépassé leurs contrées. 
 
 
On leur avait conté  
Qu'au-delà du monde 
Addoiffés de sang 
Leurs voisins étaient. 
 
 
Longtemps, nains et elfes, en guerre, étaient. 
Les uns prétendus voleurs, les autres menteurs, 
Eloignés du monde pour l'éternité. 
 
 
Au delà des forêts, un peuple ancien vivait, 
De centaures et d'anciens il était composé 
Magiciens et sorciers leurs atouts étaient. 
 
 
Au fin fond du pays, entre lacs et marais, 
Vivait retiré un peuple bien particulier, 
Car composé de femmes, ce dernier était. 
 
 
Ces dernières étaient opposées 
Aux magiciens et aux sorciers. 
Car leur magie, une compétition était 
Puisque de la nature, les femmes étaient aidées. 
 
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Chant 5 : AU COIN DU FEU 
 
Longtemps, les aventuriers avaient écouté 
L'histoire qui leur était contée. 
Ainsi, maintenant ils sauraient 
De quoi leur avenir était fait. 
 
 
Assis au coin d'un feu 
Nos amis, en quelques mots, échangèrent 
Des expériences aux aspects divers 
Puisque si différents leur passé était. 
 
 
De ce fait, des amitiés naissèrent. 
Elfes, fées, nains et centaures, 
Nymphes, lutins aux cheveux d'or, 
Tous avaient un but sincère. 
 
 
La nuit, depuis longtemps, était tombée. 
Les aventuriers, de se relayer, ne cessèrent 
Puisque dans la nature, les dangers prolifèrent 
Et de créatures sauvages, encerclés ils étaient. 
 
 
Nesguÿn la fée, le sommeil ne trouvait. 
Aussi, une ballade au grand air, elle choisît, 
Puisque le calme en elle s'échappait 
Et ses compagnons elle ne voulait déranger. 
 
 
Des années de malheur, sa vie était comblée 
Puisque sa dynastie avait été écrasée 
Par le peuple sanguinaire 
Les vils démons du désert. 
 
 
Venger les siens, elle avait juré. 
Cependant, les fées,  
Peuple pacifique, 
Ne voulaient pas mener d'actes anarchiques? 
 
 
Ainsi, de l'aide des alliés, elle avait besoin 
Pour mener à bien ses fameux desseins. 
De même que de se magie ils avaient besoin, 
D'armes et de poings, elle avait soin.  
 
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Chant 6 : LE PASSAGE 
 
Le jour était depuis longtemps levé, 
Quand le départ de la troupe fût décidé. 
La nuit avait été courte, 
Il était temps pour eux de reprendre la route. 
 
 
Le soleil, sur la cime de arbres brillait. 
De loin, on entendait les oiseaux qui chantaient, 
L'eau du ruisseau qui ruisselait 
Et le souffle du vent qui pleurait. 
 
 
Avalon, leur prochaine étape était. 
Lieu de mille merveilles et de mille beautés, 
L'on racontait que de magie ses contrées regorgeaient 
Et que seuls les adeptes y pénétraient. 
 
 
Sammöor, Guilderin et Tyselin 
Aucun des hommes de la troupe 
Ne connaissait l'esxistence 
De cette sphère d'influence. 
 
 
Et c'est sur les pas du reste du groupe 
Que nos compagnons avancèrent. 
Beautés et miracles ne cessèrent 
De se présenter aux yeux de la troupe. 
 
 
Licornes, hypogriffes, lucioles, 
Devant eux, toute une farandole 
De lumières et de sons variés 
Ce fût pour ainsi dire une vraie beauté. 
 
 
Nesguÿn la fée et Ephora la nymphe 
Avançaient sans arrêt, d'une allure sans haleine. 
Tout, autour d'eux, semblait s'arrêter 
On ne sentait pourtant aucune trace de peine. 
 
 
Un lac, soudain, se présenta à eux 
Unique point d'eau de la couleur des cieux. 
Cependant, il n'y avait 
Aucun moyen de le traverser. 
 
 
Les deux jeunes femmes, un langage ancien connaissaient. 
Composé d'elvirien et de langage elfique, 
Le tout produisait un son magnifique 
Qui lieux et gens enchantait. 
 
 
Prononcé à vive voix, le sortilège provoqua 
Un son doux et mélodieux à la fois. 
Soudain, l'eau sembla se déchirer 
Et un chemin se créer. 
 
 
La compagnie, inquiète, s'engagea 
Effrayée et émerveillée par ce qui se passait. 
L'eau, une fois l'enchantement terminé, 
Retourna dans un sommeil que plus jamais, on ne dérangea. 
 
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Chant 7 : AVALON 
 
La rivière, après leur passage, s'était refermée, 
Projettant les aventuriers dans un monde hors du temps, 
Un monde plongé dans le firmament 
Une étape de plus entre vents et marées. 
 
 
Le monde qui se présenta à eux 
En quatre contrées était divisé. 
Deux d'entre elles de magie blanche étaient. 
Les deux autres, la magie noire connaissaient. 
 
 
Ainsi, à Avalon, un équilibre prônait, 
Car un centre de force ces deux magies procréaient 
Noeud neutre renfermant une puissance énorme 
Dont l'usage pouvait dépasser la norme. 
 
 
La compagnie, en ces lieux, se promenait, 
Découvrant une ville aux couleurs variées 
Allant de l'automne à l'été, 
Et où le clair-obscur jamais n'apparaissait. 
 
 
De forteresses, Avalon n'avait nul besoin. 
Car de magie, elle était entourée, 
Rejettant les impurs au profit des magiciens 
Seuls les murs servaient de boucliers. 
 
 
La troupe insolite était attendue, 
Pour reposer ses forces et détendre ses muscles. 
Mais son but premier, lui seul résidait 
Dans la concentration des forces qu'Avalon possédait. 
 
 
Les rues, jusqu'alors désertes, d'un coup se remplirent. 
Des êtres de tout âges, toutes natures confondues, 
Déboulèrent dans les rues, 
A la rencontre des inconnus. 
 
 
La troupe fût alors surprise 
De voir que toutes différences avaient été omises 
A l'occasion d'un jour où l'avenir changeait 
Où l'aube d'un nouveau monde venait à éclater. 
 
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Chant 8 : ENTRAINEMENT. 
 
Le lendemain après leur arrivée, 
Un long entraînement fût décidé. 
Armes et magies allaient être testées, 
Pour préparer la troupe à l'attaque d'ennemis. 
 
 
A Avalon, le soleil, depuis peu était levé. 
Fées et centaures, à peine, arrivaient,  
Elfes et lutins, déjà, se préparaient, 
Armes et magie allaient enfin se lier. 
 
 
Les anciens menèrent la troupe 
Vers un lieu vide de toute vie. 
Ainsi, en cas de déroute, toute casse serait bannie. 
 
 
Aux uns, on fournît les flêches, 
A d'autres des montures. 
Certains n'avaient qu'une ceinture, 
D'autres de simples mèches. 
 
 
Le terrain de combat n'était qu'un tas de terre. 
La troupe pensa : "Quelle misère!" 
Herbes et cailloux étaient le seul vêtement 
De ce lieu d'entraînement. 
 
 
Mais, à Avalon, tout n'est qu'apparence. 
Ainsi, l'un des sages qui accompagnait, 
De sa canne effleura le sol, 
Et la terre subît comme une délivrance. 
 
 
Cibles et rochers firent leur apparition, 
Certains atteignant la cime des nuages. 
Points d'eau et marais, du sol émanaient 
Plus profonds qu'un abîme, plus noir que la nuit. 
 
 
Le groupe arrivé, une chose étrange se produisît: 
Des arbres immenses de la terre sortîrent 
Et entourèrent les lieux de leurs branches garnies. 
Plus aucune issue ne pouvait s'offrir. 
 
 
Un élan de panique pouvait se sentir. 
Cependant, aucune manifestation ne s'en fît. 
Femmes et petites créatures, en avant étaient, 
De leur propre volonté elles l'avait désiré. 
 
 
Des bruits étranges, des marais provenaient, 
Des cris, dans les arbres, retentissaient, 
Des yeux phosphorescents, dans les feuillages apparaissaient, 
Mais le calme, jamais, nos amis ne quittait. 
 
 
Les uns et les autres se regardèrent. 
Un pacte entre eux, ils passèrent:  
Jamais se séparer ils ne devraient, 
Toujours s'entraider ils pourraient. 
 
 
Ainsi, fées et lucioles, en avant partîrent, 
Pour éclairer les lieux, faire la lumière luire. 
Après, venaient les nains et leurs hâches fourchues, 
Les centaures transportant les nymphes émues. 
 
 
Tous avançaient, sans un bruit, sans un mot. 
Armes à la main, l'oeil aux aguêts, 
La compagnie arriva aux pieds du ruisseau. 
L'ombre qui le recouvrait mît la troupe aux arrêts. 
 
 
Les femmes avançaient, lentement, sans un bruit. 
Soudain, devant elles, comme un escadron de furies, 
Apparût des créatures aussi laides que dangereuses. 
Cependant, les guerrières n'étaient pas peureuses. 
 
 
Alors que les hommes sortaient les armes, 
Les femmes préparèrent leurs charmes. 
Ainsi, alors qu'elles sortaient poudres magiques, 
Les guerriers eux, se montraient énergiques. 
 
 
Et ce fût comme un ballet radieux 
Que de voir des gestes si harmonieux. 
Nos compagnons se battaient à allure parfaite. 
Alliant leurs qualités, ils échappèrent à la défaite. 
 
 
L'épreuve était presque terminée.  
Nos amis allaient trouver la sortie, 
Quand une créature, pour le moins défigurée, 
Apparût devant la compagnie. 
 
 
La bête monstrueuse fonça vers les guerriers, 
Ses yeux rouges dévisageant chaque visage. 
Elle choîsit pour cible la nymphe Ephora, 
Et sur elle se rua. 
 
 
Les mâles de la troupe, la nymphe encerclèrent. 
Dressant leurs armes, leurs yeux remplis de colère, 
Ils fondirent sur le monstre, 
Et ensemble le tuèrent. 
 
 
Sur cet acte, le terrain disparût. 
La compagnie, devant le conseil, se retrouva. 
l'épreuce de l'amitié, ils avaient réussi 
Le reste de l'aventure, ils sauraient conquérir. 
 
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Chant 9 : PANDHÖR  
 
Près d'Avalon se trouvait 
Une multitude de petits villages qui l'entourait. 
Parmis eux, ils y avait Pandhör, 
Petit village aux murailles d'or. 
 
 
Crée lors de la première équinoxe de primtemps, 
Pandhör avait évolué avec son temps. 
Présentant d'abord de simples constructions,  
Pandhör était devenue une grande nation. 
 
 
La troupe d'aventuriers se dirigeait 
Vers la ville d'où émergeaient 
Les premiers rayons de soleil 
Ainsi qu'une odeur de salsepareille. 
 
 
A Pandhör se fesaient marchandages divers 
Tels que l'or, l'argent ou même le verre. 
Nos amis, de provisions avaient besoin. 
Pour continuer leur route vers le loin. 
 
 
Cependant, Avalon ils ne quitteraient pas encore, 
Car leur formation n'était pas achevée. 
Ils devraient attendre le douzième aurore, 
Pour continuer vers les contrées éloignées. 
 
 
A Pandhör, personnages divers il y avait, 
Des hommes à la peau noir aux femmes au teint de lait. 
Nesguÿn la fée, que sa contrée n'avait jamais quitté, 
Regardait les alentours d'un air émerveillé. 
 
 
Les rues de la ville, couleur émeraude, étaient. 
Les toits, de chaume étaient faits. 
Pour les murs, de la nacre était utilisée, 
Pour les fenêtres, des plaques de verre avaient été placées. 
 
 
Se promener dans les rues, 
De nombreuses rencontres, cela permettait. 
Des mages divers, des fakirs sortaient. 
La compagnie vît même d'étranges bossus. 
 
 
Leurs commission achevées, 
Traîner dans la ville, ils avaient désiré. 
Vers une taverne, ils se dirigèrent 
Où les meilleurs vins désaltèrent. 
 
 
Les clients de la taverne furent étonnés, 
De voir une telle compagnie débarquer: 
Une fée, un nain, un centaure, une luciole, 
Une nymphe, un lutin, toute une farandole. 
 
 
Des chambres pour passer la nuit ils demandèrent. 
Aussitôt dit, Aussitôt fait, 
Quatre pièces se libérèrent. 
Et la compagnie, sans prendre la peine de manger, s'endormît. 
 
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Chant 10 : TRACES . 
 
Une semaine durant ils étaient demeurés 
Dans la "Taverne du Chêne Doré". 
Du repos bien mérité, ils avaient profité, 
Pour la suite du parcours, ils seraient préparés. 
 
 
Vers les chemins alentours,  
Où la troupe fesait un détour, 
Le temps était au beau fixe,  
La température était un délice. 
 
 
Pendant que les hommes cherchaient du gibier, 
Les femmes, quant à elles, effleuraient les rosier, 
Libérant des odeurs aux multiples senteurs, 
Offrant des images aux diverses couleurs. 
 
 
Les animaux, sans crainte, sortaient 
Allant à la rencontre des étrangers 
Leurs offrant à plaisir leur corps à caresser 
Jamais ne tentant de s'évader. 
 
 
De longues passèrent, 
Des moments de bonheur s'écoulèrent 
Où nos amis, comme des enfants jouaient. 
Leur mission, un instant, ils oubliaient. 
 
 
Sans se rendre compte, 
Leurs détours les avaient menés 
Vers des chemins escarpés 
Où de la clarté on ne tenait plus compte. 
 
 
Des arbres, ici et là, avaient été griffés 
Par des doigts ascérés. 
L'herbe avait été brûlée, 
Une odeur de mort s'était propagée. 
 
 
Des cadavres de petits animaux, les compagnons trouvèrent, 
Dont l'odeur de putréfaction était asez amère, 
Preuve que l'action de deux semaines durait, 
Le dragon en question venait de s'échapper. 
 
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Chant 11 : DIX JOURS DE MARCHE  
 
Après sa découverte, la compagnie fît le choix 
De traquer la bête sans foie ni loi. 
Dix jours de marche il leur faudrait commencer 
Pour la bête attraper. 
 
 
A Pandhör, ils avaient pris soin 
D'acheter montures et de quoi manger. 
Ainsi, ils ne manqueraient de rien 
Pour l'aventure continuer. 
 
 
Des paysages divers se succédèrent. 
Des sols montagneux aux plaines vertes, 
Des marais rocheux au prairies désertes, 
D'un regard consterné, ils traversèrent. 
 
 
Sur leurs garde, sans cesse, ils étaient. 
De tomber nez à nez avec le monstre ils craignaient. 
Force et courage ils avaient, 
Mais, peur et crainte, dans leurs yeux, se lisaient. 
 
 
Les premiers jours de marche, sans encombre, passèrent, 
La troupe fesant halte quand il était nécéssaire, 
N'omettant jamais de se relayer, 
En gardant armes et magie à proximité. 
 
 
Jamais leur sang-froid ils ne perdaient. 
Mêmes si les épreuves dures à supporter étaient, 
Toujours complicité entre eux s'établissait 
Même si des sentiments plus proches de se nouer commençaient. 
 
 
Nesguÿn et Ephora comme deux soeurs étaient, 
Se confiant des secrets desquels parfois elles riaient. 
Sammoör, le protecteur pour tous, était. 
Ainsi, une vraie famille de se créer venait. 
 
 
Quelques jours plus tard, au loin, apparaissait  
Les tourelles dréssées de "Nätador la gaie". 
Cependant, huit jours de marche encore restaient, 
Avant d'atteindre le calme de la cité. 
 
 
Sur le chemin pentu, 
Devant eux, soudainement apparût, 
Une licorne d'une splendide beauté 
Au pelage blanc, à la corne dorée. 
 
 
La créature, sans craite, ne bougea. 
Fixant les aventuriers, ses yeux dans les leurs. 
Les hommes, d'un air émerveillé, 
Tout mouvement stoppèrent. 
 
 
La licorne, d'un signe de tête, 
Leur indiqua une route bordée de hêtres. 
Et, leur emboïtant le pas, 
S'y dirigea. 
 
 
Quelques heures de marche plus tard, 
La troupe trouva une mare, 
Où se désaltérer et se laver ils purent, 
Dans le courant d'une onde pure. 
 
 
Aux dixième jours, enfin, ils arrièvent 
Les portes de Naätador, devant eux, se dressèrent. 
La licorne, toujours devant avançait, 
Une compagne pour eux, maintenant, elle était. 
 
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Chant 12 : NÄTADOR 
 
La licorne toujours devant eux, 
Les compagnons entrèrent dans la ville. 
Les habitants, dehors, les attendaient 
Comme si prévue depuis longtemps leur arrivée était. 
 
 
Cependant, ceux-ci furent surpris 
Par la présence de l'animal. 
Car ils étaient ébahis 
Que la licorne n'ait pas fuit. 
 
 
Nätador, de près était magnifique, 
Notamment de par son influence elfique. 
En pleine campagne elle était située, 
Par le soleil, de plein fouet, elle était éclairée. 
 
 
Une fête majestueuse fût organisée 
Pour fêter leur arrivée. 
Un banquet des plus délicieux 
Avait été prévu pour eux. 
 
 
Poissons, viandes et mets raffinés, 
Se présentèrent à leurs yeux émerveillés. 
Eux, qui des semaines durant, 
N'avaient eu à manger que ce qu'eux-mêmes avaient rapporté. 
 
 
Les enfants tournaient autour d'eux 
Ravis de voir des guerriers courageux 
Qu'eux-mêmes pourraient un jour devenir 
Si la quête préservait leur avenir. 
 
 
La licorne reçût un traitement de faveurs. 
Etant un animal magique, 
Sa présence devait être symbolique. 
Ainsi, on lui fît tout les honneurs. 
 
 
Une mission spéciale à Nätador ils avaient: 
Préparer les générations futures ils devaient 
A l'arrivée certaine du dragon enragé 
Pour que sur le moment, ils y soient préparer. 
 
 
Nesguÿn et Ephora la magie enseignaient 
A toutes les jeunes filles que rencontrer elles pouvaient. 
Nains, lutins, centaures aux armes préparaient 
Tous les mâles en âge de rentrer dans l'armée. 
 
 
La chaleur, sur Nâtador régnait, 
Ce que la saison avancée expliquait. 
Cela fesait des mois que la quête était commencée, 
Et elle était loin d'être terminée. 
 
 
Ainsi, à "Nätador la gaie", on entendait 
Fracas de lames et incantations clamées. 
Tous les habitants, préparer on devait 
A des batailles acharnées. 
 
 
La licorne, de son côté, était 
Choyée par les uns, admirée par les autres. 
Chaque matin, on lui apportait 
Ce qu'il y a de meilleurs parmis les "Häsmorautes". 
 
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Chant 13 : TEMPETE . 
 
C'était en pleine nuit, 
Un orage éclata. 
Aux alentours de minuit, 
Une tempête gronda. 
 
 
A Nätador, il y eût du mouvement, 
Car, en entendant le grondement, 
La ville était en alerte, 
Puisqu'elle voulait limiter les pertes. 
 
 
Les rives de Nätador se soulevaient, 
Créant des vagues qui se fracassaient 
Contre le rivage, 
Amplifiant l'orage. 
 
 
La population se mouvait, 
Car le plus de vivre, sauver elle voulait. 
La troupe d'aventuriers aidait, 
Sauvant tout ce que transportait, elle pouvait. 
 
 
A fond de cale, on se cacha. 
Ainsi, à la fureur des éclairs, on échappa. 
Nesguÿn la fée se doutait, 
Qu'un avertissement des esprits du vent, ceci était. 
 
 
Tentant de comprendre le message, 
Elle décida de défier l'orage. 
Entrer en contact avec les esprits elle devait, 
Si décider de la situation elle voulait. 
 
 
Ses yeux leurs couleurs perdirent, 
Ses membres, eux, se raidirent. 
Le noir, autour d'elle se fît, 
Et personne ne réagît. 
 
 
La troupe, à l'abris, regardait 
D'un air abassourdi, la fée qui se trempait. 
Enormes les dangers encourrus étaient, 
Car imprévisibles les éléments étaient. 
 
 
Dans le ciel, des formes se créèrent, 
Déformant les nuages, 
Poncées par l'orage, 
Un dragon elles dessinèrent. 
 
 
Ainsi, il était proche 
Cet animal au coeur de roche. 
Et il semblait décidé 
De toujours tout terrasser. 
 
 
Nesguÿn, fatiguée par l'effort, 
Sentît à travers tout son corps, 
Des spasmes qui la traversaient, 
Ses membres qui se raidissaient. 
 
 
Portée par ses amis, 
La fée, à l'intérieur fût amenée. 
Autour d'elle, ils étaient réunis, 
A la fois émerveillés et effrayés de ce que pour eux elle avait fait. 
 
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Chant 14 : DEPART. 
 
Quatre jours après, 
La troupe rassembla ses affaires. 
De ses habitudes au village il se faudrait défaire 
Afin de se diriger vers une autre destination, sans excès. 
 
 
Les montures étaient scellées, 
les barrières de la ville avaient été levées. 
La compagnie, dehors, s'avança 
Laissant derrière elle un monde qu'elle envia. 
 
 
De vêtements chauds, elle s'était revêtue 
Car le froid, les alentours, envahissait, 
La neige, le sol recouvrait 
Et du paysage les couleurs avaient disparues. 
 
 
La troupe, sans se retourner, avançait. 
S'attendrir, jamais elle ne devait. 
Leur mission, elle seule, importait 
L'avenir, sur leurs épaules, reposait. 
 
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(c) Alice Perron - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 3.02.2006
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